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La curiosité d’un illustre “européen” par Annick Polin

  • Dernière modification de la publication :3 juin 2024
  • Post category: Actualité

Le jeudi 30 mai 2024, le Module Jean Monnet a organisé une conférence captivante intitulée “La curiosité d’un illustre “européen” : parcours croisé entre littérature, peinture et photographie”, présentée par Annick Polin. Cet événement a attiré un public diversifié, parmi lesquels la présence de 80 étudiants du Collège d’excellence de la Faculté de Droit. Près de 100 personnes ont ainsi pu découvrir le fascinant voyage de Gustave Flaubert en Orient.

Exploration de l’Égypte par Flaubert et contexte du voyage

La conférence a plongé les participants dans l’Égypte du milieu du XIXe siècle à travers les lettres et carnets de voyage de Flaubert, les tableaux orientalistes et les photographies primitives de l’époque. En 1849, Gustave Flaubert, accompagné de son ami et photographe Maxime Du Camp, découvre une Égypte mystérieuse. Les œuvres présentées ont transporté l’auditoire dans ce voyage sensible, permettant de visualiser et de ressentir l’émerveillement de Flaubert face aux paysages et à la culture égyptienne.

Le Module Jean Monnet a invité les participants à étudier les conditions matérielles et le contexte dans lequel Flaubert a réalisé ce voyage. Revêtu d’une grande chemise de nubien et coiffé d’un « tarbouch rouge », Flaubert admirait les paysages, s’étonnait des villes et des hommes, et s’attendrissait devant les chameaux. Son voyage éclectique comprenait des discussions religieuses et politiques, des moments de contemplation littéraire et d’écriture, ainsi que des expériences plus terre-à-terre comme les piqûres de puces et les accès de mélancolie.

Regards croisés : littérature, peinture et photographie

Annick Polin a enrichi la conférence avec des regards photographiques de Maxime Du Camp et des peintures orientalistes, permettant de reconstituer le parcours de Flaubert et de saisir la perception et la curiosité de cet illustre auteur. Le voyage de Gustave Flaubert en Orient a profondément influencé ses écrits ultérieurs. En 1862, il publie le roman historique “Salammbô”, une œuvre marquée par ses impressions et expériences en Égypte.